lundi 27 mai 2019

Miyajima et Mont Misen 23 avril 2019

A Miyajima, lorsque l'on quitte son hôtel pour aller se balader, faire un détour par le Torii est un passage obligé. Mais aujourd'hui, nous avons aussi un autre but de promenade...



Comme on l'a quelquefois lu dans des dépliants touristiques, nul ne peut parler de Miyajima s'il n'est pas monté sur le Mont Misen, montagne sacrée et point culminant de l'île, à 535m. Le temps devant rester clément pendant la journée (tout en passant lentement du grand beau à un ciel gris), nous décidons de tenter l'ascension. Sur les trois sentiers possibles, nous choisissons celui qui est considéré comme le plus difficile (et le plus long), ce qui assure de ne pas croiser trop de monde et de profiter du calme de la forêt primitive recouvrant la montagne.







Et en effet, mis à part quelques daims rencontrés en début de randonnée, nous ne croiserons personne jusqu'au moment où le sentier rejoint les deux autres, peu avant l'arrivée. La montée se fait donc doucement dans la forêt, la plupart du temps sur des escaliers aux marches pas toujours régulières. En chemin, quelques statuettes se camouflent sous de gros rochers.






Après environ 2h de montée, nous atteignons une zone où se regroupent plusieurs sanctuaires liés au grand maître Kobo Daishi, importante et populaire figure de l'histoire japonaise et fondateur d'une école bouddhique au début du IXème siècle, et qui vécut sur le Mont Misen. Parmi eux, le petit bâtiment abritant la flamme que le maître a allumée voici presque 1200 ans et qui n'a paraît-il jamais cesser de brûler depuis.



Une deuxième grimpette au milieu d'amusantes petites statues coiffées de leurs bonnets de laine, voire même de lunettes de soleil, et nous voici au sommet où, depuis un observatoire en bois, la vue embrasse toute la baie d'Hiroshima et les multitudes d'îles qui entourent Miyajima. Le ciel qui s'est couvert pendant notre ascension ne permet pas de voir, au large, la grande île de Shikoku.




Le retour est plus facile : 20 minutes de marche jusqu'à la station supérieure du téléphérique, et le reste par les airs en quelques minutes seulement! Bien pratique, d'autant qu'après notre retour en ville, la pluie se met à tomber. Mais cela n'empêche pas de déambuler dans les rues au milieu des très nombreuses boutiques vendant pâtisseries (la spécialité locale : les momiji-manju, petits gâteaux fourrés en forme de feuille d'érable), huîtres sous toutes leurs formes (frites, en brochettes, etc.) ou souvenirs de toutes sortes.





Le soir, après un bon bain chaud et alors que la pluie redouble d'intensité, un copieux repas nous est servi dans une salle typiquement japonaise, tatamis et sièges bas. Délicieux!



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